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Le 20 décembre dernier, le Comité de l'assurance de l'Inami avait approuvé des conventions et accords pour plusieurs secteurs : médico-mutualiste, soins psychologiques de première ligne, kinésithérapeutes - organismes assureurs, logopèdes - organismes assureurs, dento - mutualiste et sages-femmes - organismes assureurs. Ce lundi 11 mars, il dévoile les chiffres d'adhésion à ces accords pour les premiers secteurs. L'accord médico-mutualiste 2024-2025 remporte un large suffrage auprès des médecins.Les médecins avaient jusqu'au 6 mars pour se déconventionner (entièrement ou partiellement). La grande majorité d'entre eux a approuvé l'accord. Ce taux d'adhésion élevé (86,26%) garantit dès lors "aux patients des soins de qualité et accessibles financièrement", se réjouit l'lnami. Il s'agit d'un chiffre similaire à celui des années précédentes. L'accord national prévoit un grand nombre d'accords cruciaux entre les médecins et les mutualités et détermine, entre autres, les tarifs que les médecins agréés sont autorisés à facturer. Il constitue ainsi une sécurité au patient et apporte de la stabilité au système de santé. L'accord prévoit un certain nombre de points afin d'améliorer l'organisation et la qualité des soins. Ce taux d'adhésion élevé garantit aux patients des soins de qualité et accessibles financièrement.Les dentistes avaient jusqu'au 6 mars 2024 pour indiquer s'ils adhéraient individuellement à la convention. Avec 56,97 % des dentistes adhérant à la convention en 2024, le comité des assurances constate que le seuil d'entrée en vigueur de la convention n'est pas atteint. Le ministre des Affaires sociales consultera prochainement le secteur dentaire à ce sujet.Par ailleurs, 66, 11% des kinésithérapeutes et 67,38% des logopèdes adhèrent à la nouvelle convention. Pour les kinésithérapeutes, ces chiffres sont légèrement inférieurs à ceux de l'année dernière. Pour les logopèdes, il s'agit d'une augmentation de plus de 20 %. Si plus de 60 % de la profession adhère à la convention, la "règle des -25 %" s'appliquera à partir du 1er avril 2024 : le remboursement par l'assurance maladie de toutes les prestations en nature des dispensateurs de soins non-conventionnés sera réduit de 25 %. Toutefois, ce remboursement réduit ne s'applique pas pour les soins dispensés aux personnes bénéficiant d'une intervention majorée. Les personnes qui se rendent chez un dispensateur de soins conventionné sont donc assurées de bénéficier du tarif le plus accessible.